"Le cinéma intérieur". Tout est dit ou presque avec le titre. Merveilleux album, métissé et poly-émotionnel.
Stygian Vistas ouvre les portes du cinéma. Très influencée par
Ennio Morricone, la guitare revient sans cesse avec son arpège entêtant aux teintes de western. Downtempo et harmonica en échos pour le reste. Jungle épurée, mélodie à la contrebasse et labyrinthe de sons électro,
Arcane relance la machine.
The Golden Dawn change encore de registre. Ambiance mystérieuse, basse fretless, batterie et mélodie au clavier. Un bon break de percu sur la fin et on passe à
The Drunken Atlantean. Clavecin et gros rythme électro.
Baal fait monter la pression. Grosse énergie, tablas et trompette sous delay. Un grand moment.
The Collector revient au downtempo, avec arpège de guitare, nappes ambientes d'orgue, violons, et clarinette. Atmosphère étouffante et envolée orchestrale sur la fin. Un vrai bijou. Sans doute LE morceau de cet album. Dub électro et chant féminin baroque pour
Risen from Agartha. Cosmique et abstrait.
Antediluvian propose un break ambient et calme, avec percu et riff dub à la basse. Puis une longue intro amène
Alchemical Nuptial. Groove soutenu, derbouka et gros sons grave. "Shambhala" est un pur ambient, avec nappes nébuleuses et percu rituellles.
Endless termine la playlist avec un ambient sombre dans lequel on peut entendre ce qui ressemble à un coeur de chant amérindien.
Puis les portes du cinéma se referment et on se demande comment un tel cadeau a pu être offert à nos oreilles. A écouter de toute urgence.
Chroniqué par
Yragael
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