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Dead hollywood stars

: Junctions



sortie : 2002
label : Hymen
style : Electro / western

Tracklist :
01/ last train to aldebaran
02/ the pure voice
03/ back from exile
04/ through the cane fields
05/ suburban mystery
06/ in the abbey of the psalms
07/ akiko's diary
08/ a cold spot
09/ triangulating the daemon
10/ stardust
11/ gunslinger
12/ do

Dès les premières secondes de Junctions, l'auditeur sait qu'il a affaire à des génies du son. En effet, la production est absolument impeccable, limpide et quasi-parfaite.
Last train to Aldebaran ouvre le bal, et annonce la couleur par la même occasion. Guitare bluesy, groove robotique et ambiance iréelle. La voix d'un crooner de circonstance, apporte une certaine chaleur, bien que le morceau en lui-même ne manque pas foncièrement d'humanité. Très agréable. Une mélodie douce, suivie d'une guitare larmoyante et d'un superbe duo trompette/harmonica lance The pure voice. Calme et ambiant. Back from exile exprime à merveille une certaine solitude mais également la volonté de s'affirmer comme entité propre. Violons, drones et piano, pour une musique cinématographique moderne. Electro-blues comme si le style avait toujours éxisté avec Through the cane fields. Court mais intéressant. Contrebasse jazzy, batterie discrète, piano et guitare bluesy sur Suburban mystery. Intriguant et sombre, avec ce petit je-ne-sais-quoi au charme désué. Plus franchement electro, In the abbey of the psalms déjoue tous les pièges stylistiques qui lui sont tendus. parfois old-school, parfois abstrait, rien n'est plus compliquer à définir, à cerner. Claviers mystèrieux, fréquences aigues, et bruits indéfinis durant Akiko's diary, puis atmosphère malsain, et saturation sonore pendant A cold spot. Percussions, nappes menaçantes, puis rythme frénétique, et guitare vénéneuse, voilà pour l'essentiel de Triangulating the daemon. Retour de la guitare, folk cette fois-ci, pour un Stardust contemplatif et cosmique. Guitare toujours, hispanisante à présent, trompette et rythme clicks n' cuts, avec Gunslinger. Mélodique et profond. Ambient sombre et froid teinté d'electro et de sons bluesy pendant Down to zero, puis break-beat effréné et musique de saloon pour le très bon Singapore sling. Retour de la nuit et du froid sur The crying indian. Intimiste et étrange. Noctuary poursuit dans la même voie, tout en ambient, glauque et minimaliste. Enfin, Western glamor, mix de sonorités graves et torturées sur fond de groove hip-hop, achève l'écoute du disque.

Encore une nouvelle découverte à faire dans le paysage musical électronique, et à saluer pour son éclectisme conceptuel.
A noter que les 500 premières copies de Junctions sont accompagnées du premier album de Dead Hollywood Stars, Gone west, augmenté de deux inédites : Wunderkammer (broken) et Episodique.

Chroniqué par Yragael
le 00/00/0000

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(mars 2003)

Gone west
(2002)
Hymen
Electro/western



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