Y a pas à dire, Battles, on a aimé, on a détesté par la suite pour clairement n'en avoir plus rien à faire au final. Il est clair que le départ de Tiondai Braxton parti pour voler de ses propres ailes avait marqué la fin de tout. Celle de Battles évidement. Et celle de Tiondai Braxton, qui n'a été en mesure que de produire une musique prétentieuse et ennuyeuse. A croire que la magie qui anima l'ancien quatuor depuis ses débuts ne reposait que sur une fragile alchimie : l'association de quatre identités qui n'arrivent rien seules, mais capables à quatre de produire une musique inventive et captivante.
C'est dire que l'annonce d'un nouvel album après un Gloss Drop catastrophique tant musicalement que visuellement (avec une pochette qui illustrait bien cette dérive arty et baveuse) pour le 18 septembre 2015 avant nos congés bien mérités n'avait pas attiré les foules.
Mais il faut le dire, The Yabba est bien troussé. On retouve cette alchimie, sans pour autant y voir de l'inventivité. Mais le resultat fait à nouveau vibrer la corde sensible. Il faudra juger sur pièce, mais il est clair que ce premier extrait réactive la machine au point d'en avoir à faire de ce nouvel album (faudra quand même qu'on lance un de ces quatre une étude psychanalitique sur cette manie depuis Gloss Drop de proposer des visuels à base de bouffes.).
